Atelier de musique traditionnelle française du conservatoire de Romans sur Isère :
Ouvert au chant et à tous types d’instruments.
Pratique collective à partir de collectages, chansons ou musiques de danse, du Vivarais, des Cévennes, du Vercors, du Dauphiné et plus généralement du Centre France.
Apprentissage du répertoire, notions d’arrangements, approche de l’improvisation.
Créations avec d’autres ensembles (orchestre d’harmonie, jazz, musiques actuelles …)
Bon niveau instrumental nécessaire.
Dirigé par Stéphane Méjean, le mardi de 18h à 20H à la cité de la musique.
Professeur : Stéphane Méjean.
Les sources :
Les sources du répertoire Français sont constituées de :
- Collectages personnels que j’ai effectués dans l’Ardèche et dans les Cévennes.
- Collectes tirées de divers recueils : D’Indy, Canteloube, Tiersot, Dufaud etc…
- Des enregistrements phonographiques des groupes Folk des années 80.
- Des enregistrements de groupes de musique traditionnelle d’aujourd’hui.
- Ces dernières années, à la demande des élèves nous avons étudié d’autres répertoires traditionnels européens (Irlande, Russie, Suède) qui proviennent pour l’essentiel d’enregistrements (vinyles ou CD).
Concert rencontre avec Liette Raymond du groupe Québécois
» Serre l’Écoute » juin 2017
Faire de la musique ensemble :
Tous les morceaux que nous travaillons sont préalablement écoutés.
J’essaie de sensibiliser les élèves à l’écoute et au travail de l’oreille plutôt qu’à la lecture. Tout en privilégiant la transmission orale, je propose toujours les deux supports, fichiers son (Mp3) et partition.
En fonction des instruments présents je propose aux élèves des arrangements permettant à tous d’aborder ces répertoires.
Je vise également à rendre le groupe autonome, ce qui développe chez chaque élève l’esprit d’initiative et implique l’écoute des autres pour un rendu harmonieux.
Pour chaque pièce je fournis la mélodie, parfois le contre-chant pour les instruments mélodiques (flûte, violon, cabrette, chant), les harmonies et la partie de basse pour les accordéons, guitares etc.
Nous étudions un peu l’harmonie, les accords et leur chiffrage, ainsi que les modes qui en découlent.
Nous abordons aussi, pour ceux qui le souhaitent, l’improvisation.
Constatations, réflexions et souhaits :
La diffusion de la musique traditionnelle passe actuellement pour l’essentiel par le bal folk.
Plusieurs fois en cours d’année, mes élèves ont l’occasion de se produire dans ce cadre là. Ils expérimentent ainsi l’interaction entre danseurs et musiciens.
Je souhaiterais les orienter davantage vers la pratique du concert, la musique à faire écouter.
En France, et en en Ardèche en particulier, le corpus est constitué de beaucoup de chansons qui ne sont pas forcement vouées à la danse.
Je pense de plus en plus que limiter la musique traditionnelle à la seule pratique du bal folk est une erreur et participe de la méconnaissance et de la simplification de ces répertoires.
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